vendredi 31 août 2007

Echanges

N,


Je tarde un peu à vous répondre... mais vous avez accompagné mes pensées tout au long de la journée.


Si je suis bien avec vous, je vous ai donné une bride de réponse hier soir, que je vous confirme aujourd'hui.. Je me sens bien avec vous, je me sens comme jamais je n'ai pu me sentir...


Déjà lors de nos premières conversations, j'avais un plaisir immense à vous retrouver... qui s'est confirmé lors de ce dîner en tête-à-tête, un peu chacun sur ses gardes, un peu en attente de l'autre, sans trop savoir... Et notre première nuit ensemble restera en moi très longtemps... les suivantes aussi...


Vous êtes là en permanence, j'ai l'impression de vous connaître depuis toujours alors que j'en sais si peu de vous... J'ai l'impression de vous avoir voulu depuis très longtemps...
Je vous parle, je vous dis mes sentiments, mes ressentis, mes envies, ce que je suis comme je l'ai rarement fait...
Avec vous, c'est si simple, de vous parler, je n'y réfléchis même pas... Hier soir, apres avoir écrit ce long mail (dont la longueur m'a moi-même impressionnée), j'étais un peu perdue, pleine de doute sur mes envies et vous êtes apparu juste à ce moment précis, ce moment ou j'avais besoin de sentir plus que votre présence. C'est pour cela que je vous ai dis à ce moment que je venais de me rendre compte à quel point vous étiez proche, présent voir indispensable...


Je m'attache aussi à vous, je m'en défends un peu, mais pas très violemment comme j'ai pu le faire d'autres fois avec d 'autres... La peur de l'attachement, de la perte qui peut suivre n'ont pas lieu d'etre avec vous aujourd'hui...

Je suis sereine, même si tout devait s'arrêter demain... J'aurai eu l'impression de toucher du doigt l'impossible... et cela suffira amplement à me donner l'envie de continuer à vouloir toujours l'impossible, toujours plus, toujours ce qu'il y a de mieux puisqu'en fait, il existe bien quelque part... sous la forme que l'on veut lui donner, mais il existe.. Il est...


Pour ce qui est du sujet qui nous rapproche... comme vous me l’avez dit récemment, nos envies et notre plaisir à nous faire l'amour nous en a un peu éloigné.. Mais c'est si bon aussi... le rythme n'est pas insurmontable pour l'heure... le dialogue entre nous est pour le moment le plus parfait... ni trop, ni pas assez... Le mail que je vous ai envoyé sur le site nous en donnera plus loin sur ce qui me fait peur... mais permet aussi de me faire avancer sur ce que je veux...

Je me sens bien avec vous N... je n'aurai jamais pensé pouvoir être aussi libre et ouverte avec un "presque" inconnu... J'ai envie que cela dure, j'ai envie que notre jardin secret se construise... J'ai envie de partager celui avec vous, et peut être même bien d'autres...

O, qui vous embrasse, doucement et rêve secrètement de votre peau contre la sienne...

jeudi 30 août 2007

Parce que ... coup de coeur

Pas grand chose à raconter sous mon soleil en ce moment...
Il fait doux, un peu partout...
Le cours suit sa vie, la vie suit son cours...

Alors juste un petit post, histoire de faire partager avec mes nombreux lecteurs un site que j'aime beaucoup.

WE ARE DIVIDE

4 photographes, 4 visions du même thème chaque semaine
Et les contributions des autres photographes sur le Flickr

Un jour, j'oserai et je serai dans le Flickr aussi, un jour ...




mercredi 29 août 2007

Heureux

Etranges sensations qui me parcourent le corps
Inconnues jusqu’alors
Je me découvre enfin dans un bonheur liquide
Température idéale
Pour goûter ses joies que je n’connaissais pas
Les gens me sourient se pressent autour de moi
Pour toucher cette peau qui ne m’appartient pas
Je n’me reconnais pas
Est-ce moi qui vis ce bonheur ?
Où sont passées mes douleurs ?
Mes yeux voient des myriades d’étincelles
Enfin je me noie dans la rivière d’or
Et l’océan indien

Heureux, comme un dimanche amoureux
Heureux, pas de règles ni d’enjeux

Je coule un peu sur les bords
De cette rivière qui file au nord
Me murmure des choses douces
Que je n’soupçonnais pas
Elle me dit des mots tendres
Me calme quand je tremble
Et je me surprends à ne plus avoir froid
A ne sentir ni le haut ni le bas
Ni mon coeur ni mes doigts
Et je roule encore vers le soleil
Cette chaleur est nouvelle
Elle me saoule et je suis ivre de joie
Oh je n’m’en remettrai pas

Heureux, comme un dimanche amoureux
Heureux, pas de règles ni d’enjeux

Assis la tête entre mes bras
Je rêve à ce que je n’ai pas
Je m’ennuie c’est tant pis pour moi
Je plonge encore une fois
Je plonge encore une fois

Heureux, comme un dimanche amoureux
Heureux, pas de règles ni d’enjeux.


Prohom - Prohom 2002

mardi 28 août 2007

Parce que ... j'ai honte parfois (souvent même)...

Face à l’annonce de l'utilisation par la mairie d'Argenteuil de produits répulsifs nauséabonds pour écarter les sans-domicile-fixe du centre-ville le maire UMP de la ville, Georges Mothron, a décidé de suspendre l'usage du répulsif. "Vu la polémique créée par l'opposition, et après en avoir discuté avec Christine Boutin, j'ai décidé de surseoir à son utilisation, en attendant qu'on me propose d'autres solutions", explique ce dernier.

Version 24/08/07 : "Les agents de la voirie devaient le diffuser dans le centre, où il y a des SDF, que la police municipale devait préalablement éloigner", a expliqué l'un d'eux, sous le couvert de l'anonymat. Cependant, a-t-il précisé, les agents municipaux ont refusé d'épandre ce produit, appelé "Malodore", car "le carton [de Malodore] précisait que le produit était toxique et irritant, et qu'il ne fallait pas le respirer ».

Version 27/08/07 : Si le maire reconnaît que le produit a été acheté avec de l'argent public, il dit ne pas avoir"demandé à des agents municipaux d'utiliser ce produit contrairement à ce qu'ils disent, le test a été effectué, je ne sais pas exactement par qui, devant une autre sortie du centre commercial que celle où vivent les SDF, pour voir si cela gênait les passants".(27/08/07)

"Nous ne faisons pas cela de gaieté de cœur", dixit Monsieur le Maire…

Les uns condamnent, les autres en appellent à la HALDE, certains parlent de d’atteinte à la dignité humaine…
Je ne sais pas comment on peut en arriver là… Je ne sais pas quelles doses de pouvoir, de satisfaction, de non-sens, d’absence de raison peuvent conduire un édile à ça…Élu ou pas d’ailleurs… On chasse les SDF comme les rats … ? Pourquoi pas ! Quoi d’autres la prochaine fois … ?
Le pire, c’est que ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres… et aucune solution pérenne en face, humaine …
Fibre sociale ou pas… Il s’agit avant tout du respect de l’être humain.
Je ne sais pas… ça me laisse bouche bée…

lundi 27 août 2007

Parce que ... c'est ainsi... (!)

Parce que … il y a comme un air de fin de vacances ici, alors qu’elles n’ont pas encore commencé…

Parce que ... ce mois d'août tant redouté n'a pas été si terrible que ça, bien au contraire...
Parce que ... il a même été trop court, trop vite passé, pas assez profité.

Parce que … tout a été si bien, si simple, si facile même, qu’il plane un sentiment d’arrêt en plein vol…

Parce que … les meilleurs moments sont encore à vivre, j’espère,

Parce que … j’ai trouvé ce qui me plait… ce qu’il me fallait…

Parce que … même s’il n’y a pas d’après, il y a eu un avant et un pendant…

Parce que … ce pendant ne sera jamais à regretter… si court soit il…

Parce que … il m’a apporté bien plus qu’il ne pensait, bien plus qu’il ne le sait…

Parce que … je n’ai pas changé mais que je ne suis déjà plus la même…

Et aussi …

Parce que … le rythme habituel a repris ses droits hier, un peu trop vite…

Parce que … après, tout ce n’est pas si mal que ça…

Parce que … c’est là que je trouve mon équilibre, même si ce n’est pas toujours gagné…

Parce que … son souffle est le plus pur… même s’il n’est pas le plus doux…

Et aussi…

Parce que … le soleil est revenu, et que ça, c’était presque inespéré…

Parce que … les oiseaux chantent aujourd’hui,

Parce que … les mois à venir vont être plutôt rudes…

Parce que … j’ai le cœur léger, les yeux rougis…

Parce que … ceux sont des courts moments qu’il faut savourer comme une surprise,

Parce que … demain sera autrement, bien, ou pas…

Parce que … à chaque jour suffit ses humeurs… et qu’aujourd’hui … c’est ainsi !

Parce que … il faut que j’arrête avec les parce que !

vendredi 24 août 2007

Parce que ... j'ai les mains qui tremblent

J’ai le cœur qui bat, vite, de plus en plus vite

Au fur et à mesure de la journée.

Parce que je ne sais pas ce que je vais faire,

Mais je sais que j’ai très envie de le faire.

Parce qu’il y a de l’inconnu, de l’aventure, de la découverte.

Parce que je sais que ce n’est pas raisonnable mais je n’ai jamais réussi à l’être.

Parce que j’en ai envie, depuis quelques temps.

Parce que je veux vivre, vite, connaître, savoir ce qui se cache derrière tout ceci.

Parce que j’ai toujours aimé jouer avec le feu, quitte à me brûler les ailes

Même si la guérison est parfois longue.

Parce que le risque, la peur, le doute me font me sentir en( )vie,

Parce qu’il n’y à que ceci qui me fait avancer.

Parce que l’on a qu’une seule vie, ou tout du moins on ne s’en souvient que d’une seule.

Parce que je vis au quotidien avec deux autres personnages,

Un sur l’épaule droite, censé, réfléchi, prudent,

Un sur l’épaule gauche, joueur, impulsif, audacieux…

J’ai le cœur qui bat, les mains qui tremblent, le ventre en vrille, mais je respire paisiblement ce moment de flottement, de douceur avant la tempête.

Parce que je sais que tout peut s’en trouver transformé, parce que je ne sais pas encore si c’est réellement moi, ou juste une envie.

Parce que quoiqu’il se passe, cela ne sera jamais très grave, jamais avec de lourdes de conséquences, rarement insurmontable… puisque plus rien ne peut être ainsi…


Parce que j’écoute le coté gauche… et le coté droit pleure…

Parce que ... je suis tombée dedans...


Et que je suis devenue accro!


mercredi 22 août 2007

Parce que ... bon...

Je vais suivre vos conseils... Et arrêter prématurément ma période de boudage syndical...
Je vais devenir raisonnable (à mon âge, c'est un comble!!) et faire respirer un peu mon téléphone, ma boite mail, mes parents aussi il semblerai ...

Et je vais répondre au téléphone !!!

Merdoum, pour une fois qu'il sonnait 20 fois par jour ...

C'est pas grand ce que l'on vit

Bon écoute moi deux secondes s'te plait
J'en ai plein le cul de tes conneries
Tu vois l'état dans lequel ça te met
Y'a pas que toi que ça pourri
Y'a trop d'coup d'gueule pour que dalle
Y'a plus de sourires ça me fais chier
Si tu cris pas c'est que tu râles
C'est que tu soupires, tu traine des pieds
C'est pas grand ce qu'on vit
C'est pas grand où on vit
On a grandit, on a qu'une vie
C'est pas grand ce qu'on vit
C'est pas grand où on vit
J'sais plus depuis combien de temps je tiens
Mais là bientôt je serais plus capable
J'ai bien aimé jouer l'ange gardien
Essayer de soigner ce qui t'accable
Mais je connais pas toutes les réponses
Ceci dit tu me demande plus rien
Tu bouffes, tu chies, tu fumes, tu pionces
Je sais plus depuis combien de temps je tiens
Je sais plus depuis combien de temps je tiens
A me sentir aussi loin de toi
Le soir quand je reviens
J'ai plus l'impression d'être chez moi
On en a deja eu des crises
Mais je suis sure que tu t'en souviens
Mais j'ai jamais fait mes valises
Je sais plus ce qui me retiens


Mon copain, mon poto, camarade, mon coloc'
Mon frangin, mon frero, cafard et débloc'
Mon copain, mon poto, mon ami de toujours
Mon copain, mon poto, camarade, mon coloc'
Mon frangin, mon frero, cafard et débloc'
Mon copain, mon poto, mon ami.

© Volo - Blancs Manteaux à Volo

Chant : Frédéric et Olivier VOLOVITCH
Guitare Nylon : Frédéric VOLOVITCH

mardi 21 août 2007

Macadam à Hollywood... ou presque...

C'est jour de fête aujourd'hui au bureau ! Noël avant l'heure pour certains!

Sur le parvis de l'"Usine", y'a des spots partout, des structures métalliques à perte de vue, des caméras, des micro...

Des ingé-sons dans tous les coins, des régisseurs à droite, à gauche, des photographes (avec des objectifs qui me font baver... d'envie)

Il y a aussi des flics, des gendarmes, des juges, des avocats et des dé-lin-quants (hum hum, ça ce n'est pas ce qui nous change le plus)

Il y a aussi une nouvelle plaque à l'entrée qui change notre "usine" en Palais de Justice...

C'est jour de fête aujourd'hui, y'a des vedettes, y'a un tournage !

Y'a des sourires inhabituels sur les coin des lèvres , y'a des gens qui se parlent alors que d'habitude, c'est la guerre...

Y'a un petit esprit désinvolte dans les couloirs et aussi, y'a du soleil !

Et franchement, c'est con, mais ça fait du bien ...

Parce que ... l'acte manqué

J’ai une amie… Une seule, unique…
J’ai des copines, plein… Enfin, un peu, moins que de copains…
Bizarre, je m’entends plus avec les garçons mais c’est un autre sujet…

Donc une amie… Pour moi, une amie (ou un d’ailleurs), c’est celle (ou celui etc.) pour laquelle je pourrai cacher/transporter un cadavre… Un vrai, pas juste un petit mensonge de rien du tout, une entaille au contrat ou ce genre de possibilité (avouable ou moins avouable).
Un cadavre, un truc qui irai à l’encontre de tout ce que je suis, de tout ce qui m’est cher…

Nous nous connaissons depuis des lustres (je n'ose pas compter), nous nous sommes toujours suivies que ce soit dans les écoles maternelles, primaires, collège... de près ou de plus loin. De très près depuis le début du lycée, d'encore plus près à la fac et toujours d'aussi près depuis le début de nos vies professionnelles.

Et particulièrement ces derniers mois, où elle a pris "la" décision de sa courte vie... celle qui remet en cause plus de 10 ans de celle ci, un gros 1/3... J'ai été là, tout le temps, n'importe quand, au téléphone, en vrai, en pensées... Sans qu'elle me le demande... Juste parce que c'est elle...

Et puis, en ce jour si particulier pour moi mais au final si "normal", elle n'a pas été là... ni celui d'après, ni celui encore d'après... Juste Lundi...
20 appels en absence, enfin non répondus... Quelques messages...

Je ne lui en veux pas, je sais ce qu'elle vit en ce moment, je sais qu'elle n'a pas besoin d'être accompagnée dans cette période... mais... elle n'a pas été là...

Je crois que je ne lui en veux, parce que c'est elle, parce que j'ai du oublier des choses moi aussi...

Je suis sure que je ne lui en veux pas... Mais je veux marquer le coup...

Je veux qu'elle comprenne qu'elle a pris une décision qui en entraîne plein d'autres, qu'aujourd'hui, elle n'est plus la moitié d'un couple qui pense à tout, mais qu'elle est sa part entière d'une jeune femme qui doit réapprendre à vivre pour elle, avec eux qui l'entourent et qu'eux aussi, ils peuvent souffrir, avoir des sentiments et des besoins et des envies de présence (ou d'absence parfois) des autres.
Je veux qu'elle comprenne que moi, je vais faire un boudage minimum syndical... mais que d'autres, qui la connaissent moins bien, qui ne savent pas qu'elle est comme ça, entière et sans tête, peuvent beaucoup moins bien le vivre...

Je ne lui en veux pas parce que je l'aime... parce que c'est elle, parce que j'ai grandi avec elle... parce que c'est une femme entière, intelligente, sensible, émotive, sure d'elle mais si fragile...

Je ne lui en veux pas, mais put***, mer***, fait ch***, elle n’y a pas pensé...

D'après vous, quelle est la durée minimale de boudage pour un truc comme ça...?

lundi 20 août 2007

Juste parce que ... c'était il y a quelques jours

Le 17 août 2007, train numéro je ne sais plus ... [le 20 août 2007, devant le pc]


J'aime les gares, les trains... pourtant ce n'est pas ce qu'il y a de plus économique la SNCF [Édit : ni de plus confortable dans l'allée!].

Mais j'aime ses solitaires qui sont absorbés par leurs lectures, leurs portables, tout ce qui leur évitent d'être en contact avec leur voisin. Les couples d'amoureux enlacés dans ces sièges étriqués. Les familles nombreuses surchargées de bagages. Les étudiants plongés dans leurs cours et cette bonne soeur qui trompe le décor. Les adulescents en jean/basket comme moi. Celui qui reste sur le quai, regardant sa douce partir loin de lui pour un si long week end... Et la douce qui sourit à pleine dent d'avoir plus de 48 heures de liberté! J'aime prendre le train seule. Je déteste le prendre à deux. J'aime quand on m'attend au bout du quai, mais aussi j'aime arriver dans des endroits connus et aller droit devant...
J'aime quand le contrôleur émiette la liste des gares desservies et que le visage de l'homme pressé verdi à ce rappel cruel.

Loin de mon quotidien, je me prépare doucement à devenir comme cette multitude de parisiens qui empruntent les transports en commun chaque jour. Lassés, blasés... Pourvu que je ne me transforme pas (trop) (vite). Le train, le métro, même combat ? Pas vraiment, la destination n'est pas la même, l'exotisme des kilomètres est moindre dans ce transport urbain. Pas les mêmes usagers (politiquement correct), pas les mêmes vies, pas les mêmes objectifs.

C'est un jour particulier aujourd'hui. Celui des bonnes résolutions, celui qui me laisse la vie devant moi. Celui qui m'empêchera de sauter une seconde fois. Des horizons nouveaux, ni plus différents, ni moins. Je deviens grande, je passe à l'âge adulte ... celui dont on revient pas. Je dois laisser la petite fille qui est en moi prendre moins de place. Sans laisser l'adulte morose que je déteste l'accaparer. [Ça va fighter!!]

J'ai le sourire fixé aux lèvres depuis deux jours, lié à lui et lié à moi. Ça fait quelques temps que j'y pense à ce jour... et bien grande nouvelle: c'est un jour comme les autres !!... le sourire en plus... Faut que je le garde celui là, autoportrait ou bout de mémoire mais il faut que je le garde prisonnier pour le remettre sur le bout de mes lèvres dès que le ciel s'assombrit.[Je n'ai pas du fermer le petit flacon assez fort...]

Je n'ai rien prévu pour ce soir, je n'en avais pas envie. Pas envie de quelque chose de conventionné : amis, parents, famille... tous autour d'une table avec le champagne qui coule à flot... ce n'est pas du tout ce que je préfère. J'ai testé il y a 10 ans... [aie!] ... bien, mais je n'y suis pas, je suis toujours un peu (beaucoup) ailleurs alors que c'est un moment qui demande presque de la concentration.

Alors j'ai juste pris le train, pour rejoindre mes parents et partager ce dîner avec eux. Après tout, il y sont pour beaucoup! Alors je vais partager ce moment avec eux, leur montrer ce que je suis devenue, une jeune femme, indépendante, dépendante, heureuse à priori... Heureuse... la majeure partie du temps... [mais ça, ils ne le sauront pas... ]

samedi 18 août 2007

Envie ? Pas envie ?

Je n'en sais rien, je ne sais pas ... plus ... encore une fois...

J'en ai marre de ne pas avoir ce satané sourire fixé aux lèvres alors que tout n'est pas si mal ...

Pourquoi toujours plus ? Toujours mieux ? Toujours plus loin ?

"Regardez ce que vous avez et pas ce que vous n'avez pas ... "

Pourquoi je ne l'écoute pas plus d'une seconde et demie ce conseil d'un inconnu qui a réussi à revivre ... et à m'avouer qu'il était heureux...

Pourquoi je cherche toujours à voir ce coté sombre ... et jamais la lumière ...

Bon, un moj..., please!

J'y vais!

Révèle


Tousse, tousse
Tout c'que t'as, tousse
Tousse,
Tousse, tousse

Tout c'que t'as sous ta housse

Douce, douce en douce ta vie

N'est pas douce
Tousse, tousse
Nous, on t'attend tous
Tousse, tousse
Nous, on t'attend
Pouce, pouce
A un moment faut dire
Pouce
Mousse, mousse
Dans la vie faut que ça mousse
Glousse, glousse
Et que partout éclabousse
Tousse, tousse
Nous on t'attend

Y'a dans tes poumons
Un gros baluchon
Y'a dans tes poumons
Un sacré pochon
Y'a dans tes poumons
Un peu de violence
Là, sur tes bronches
Qui t'encombrent
Vas-y bronche

Y'a en toi le gâchis
D'un soleil qui sommeille
Plusieurs fois on t'a dit
Révèle

Crache, crache
Tout c'que t'as, crache
Crache ça
Crache, crache
Tout c'que tu caches là
Crache, crache
Tu gâches
Et quand est-ce que tu te fâches
Crache, crache
Tout ce que t'as sous ta bâche
Et c'que tu rabaches
Crache, crache
C'est pas con c' que tu mâches
Crache, Crache
C'est pas bon

Y' a dans tes poumons
Un gros baluchon
Y'a dans tes poumons
Un sacré ballon
Y'a dans tes poumons
Un peu de violence
Là sur tes bronches
Qui t'encombrent
Vas-y bronche

Y'a en toi le gâchis
D'un soleil qui sommeille
Plusieurs fois on t'a dit
Révèle

Tout c' que tu trimballes
Tout ça fait du mal
Il est temps que tu déballes
Tout c'que t'as dans ta malle

Y'a en toi le gâchis
D'un soleil qui sommeille
Plusieurs fois on t'a dit
Révèle

Révèle tout ce qui est au fond de toi
Révèle tout ce qui est caché par toi
La vie que tu rêves
Elle dépend de ce que tu révèles

Ours - Mi
Label: Source etc

vendredi 17 août 2007

Petit bout de mémoire pour ce jour ... parce qu'il faut se faire une raison.



Mon couple homo ... matinal, un ex... euh ... merci, mon guide ... surprenant, mon am... qui m'a fait parvenir un énorme bisous, mes trois lutins mal réveillés, mon ainée, celle qui m'a balisé la route et son mari, mon amoureux, qui cette année n'a pas oublié..., mon asocial ... beurreday..., l'am le fait en version officielle, mon amoureux se rattrape encore..., mon ami de plus de 10 ans ..., mon photographe attitré, une bonne poire..., mes collègues favoris, papa, maman et quelques autres encore...

Nombreux ? Pas nombreux ?
Je crois que l'on s'en fou...
Chacun y a pensé, chacun n'a touché avec ses petits mots, simples et là...
Ceux qui comptent en ce moment, ceux qui ont déjà comptés, peut être ceux qui compteront demain...

Chacun m'a rappelé que "merde, ça y est ..."

Juste un acte manqué...

jeudi 16 août 2007

Trouble(s)

Dites moi comment il est possible de donner autant de plaisir, de sensations, de douceur, de sensualité, d'amour même, sans justement l'amour.

Dites moi comment cela se fait, que deux personnes qui ne se connaissent pas, des corps qui s'ignorent, puissent arriver à faire basculer ce qui est un moment plus que fantasmé, en un bien réel.

Dites moi comment cela est possible, pour deux individus qui ne se doivent rien, qui ne se promettent rien, qui ne s'engagent dans rien, de donner autant de soi, autant d'attention en si peu de temps, sans en attendre en retour... juste pour le plaisir de l'autre...

Je rêve, je fantasme, je caresse ... donc ... je suis ?

mercredi 15 août 2007

26 aout 2006 copié collé 15 aout 2007

C'est bon de voir qu'il y a des choses qui ne changent pas ...

Dans ces moments là, j'ai besoin de parenthèses.
Des moments privilégiés, simple comme un apéro dans un petit rade au coin de la rue.
Des moments inhabituels, fait d'inconnu et de plaisir.
Des moments hors du commun, partagés le temps de leur existence.
Des moments qui ne s'oublient pas, mais dont on ne parle pas.
Des moments qui ne sont pas affichés dans la « vraie » vie.
Des moments cachés, inavoués.
Des moments surtout inavouables.
Mais des moments qui me redonnent un brin de vie, en me perdant un peu plus.
Mais des moments qui font que le calme revient doucement.
Mais des moments qui me font sentir en vie et envie.
De la douceur des mots au plaisir des échanges.
Du partage sans contre partie.
Des moments où l'on s'oublie tous, sans avoir la crainte d'un réveil difficile.
Des moments qui ne mettent pas une barre dans le crane le lendemain.
Des moments qui laissent un goût de sucre dans la bouche, un goût de sel dans le coeur.
Des moments d'apaisement, ou le reste n'existe plus, où l'on laisse passer que le meilleur sans chercher à éviter le pire.
Des moments où l'on se frôle, où l'on s'effleure sans s'ébranler.
Une parenthèse presque volée, une parenthèse presque non méritée.
Une parenthèse complémentaire mais pas accessoire.
Une parenthèse indispensable.



* peut faire parti du challenge de l'EPP ... Catégorie ... non rien ...

mardi 14 août 2007

BazBaz

Lui, il a un truc, ce truc qui me ferait(fait) chavirer en moins de 10 secondes …

Je le connais peu, j’écoute ces mélodies avec attention, ses paroles avec délectation…

Il a la puissance d’un rêveur assumé, la dou(l)(c)eur d’un amoureux blessé, l’utopie d’un déraisonnable revendiqué… Une sensualité à fleur de cordes vocales… Rien que quelques notes pour m’enivrer…

« Y'a des chansons gaies, y'a des chansons tristes, y'a des violons et des guitares électriques, y'a d'l'amour, du sexe et des caresses, et même plus si affinités. Le tout enrobé de percussions roots et de tout mon amour. »

J'ai sur le bout de la langue
Un mot qui me brûle
Un mot qui m'embrouille
La tête m'arrache les os
Me griffe le cerveau
M'abîme de bas en haut

J'ai sur le bout de la langue
Ton petit cœur qui tangue
Sur le bout de la langue
Ton petit cœur qui tangue {x3}

Il y a sous ta peau
Comme un frisson qui me touche
Un éclair sur ta bouche
Couche-moi près de toi
Nan, je ne bougerai pas
Même si tu ne m'écoutes pas

J'ai sur le bout de la langue
Ton petit cœur qui tangue
Sur le bout de la langue
Ton petit cœur qui tangue {x3}

Ne me montre pas du doigt
Si je veux tes mains d'abord
Si je te demande encore
De me raconter l'histoire
Des gens qui s'aiment une nuit
Des gens qui s'aiment une vie

J'ai sur le bout de la langue
Ton petit cœur qui tangue
Sur le bout de la langue
Ton petit cœur qui tangue {x3}


Paroles: Camille Bazbaz - 2004 "Sur le bout de la langue"
© Saintgeo

lundi 13 août 2007

Version 3.0

Le ciel retrouve sa couleur bleue et mon esprit aussi…


Je me suis fait une raison, je vais les avoir…

J’ai voulu les éviter, les évincer, les repousser…

Rien à faire… Je vais les avoir …

J’ai essayé des plusieurs trucs, à la Hi(e)ro(es) …

Mais il n’y a rien à faire, je vais les avoir …

J’ai essayé de pousser les murs, de voir s’il n’y avait pas moyen de moyenner comme on dit,

Mais vraiment, y’a rien à faire, je vais les avoir…

J’aurai même été jusqu’à pactiser avec le diable (en même temps, je suis sur le bon chemin)

Mais là encore, rien n’y fait, je vais les avoir…

Il ne me reste plus qu’à mentir, comme toutes …

Purée, des fois, mes réactions ultra féminine me font halluciner…

Donc c’est décidé (Mode « j’ai le choix »),

Je vais les avoir …

1… 2 … et 3 – 0 !

Il paraît que ce n’est que le début du meilleur …

Et puis qu’il n’y a qu’à bluffer avec les cartes que l’on a en main …

Peut être qu’il faut que je me mette au poker !

Allez, venez … Je vous attends et je vais vous bluffer … (euh,… enfin, … je vais essayer)



samedi 11 août 2007

Maux

Je lis des blogs et je me vois dedans ... Comme un miroir opaque,
comme si les maux des autres étaient en fait les miens.

J'ai déjà tenté l'aventure du blog : fiasco !
Depuis, j'ai ces mots en moi, mais ils ne doivent pas venir. Je ne
veux pas qu'ils sortent, qu'ils s'étalent et fassent autant de mal...
Dès qu'ils pointent le bout de leur courbes, je les chasse, je les éteints...
Mais cela fait des mois que je les empêche de sortir, à la limite du
débordement parfois, aujourd'hui, je crois que je ne peux plus ...
j'en peux plus de les retenir prisonniers alors qu'ils ne demandent
qu'a sortir et à essayer d'effacer enfin mes maux...

Je me sens moins seule ... mais j'ai mal aux tripes.


vendredi 10 août 2007

7 heures



3 jours, quelques échanges et déjà la sensation d'être prisonnière.
Pas la sensation, l'envie de l'être.

Débat intérieur entre mon envie et ma façon d'être...

Sensation d'étourdissement étrange
Sensation de ne pas vouloir appartenir à quelqu'un
Sensation d'être prête à me donner sans réserve, sans limites
Sensation de jouer avec le feu
Sensation que rien ne peut m'arriver.

Je vais me brûler, c'est certain,
Je vais me faire mal, j'en souffre déjà
Je vais arrêter, mais je n'ai pas encore commencé.


Raison / Passion
Vivre / Ne pas oser
Risque / Cloîtrée

Liberté / ...

7 heures sans un signe, l'angoisse monte ...





jeudi 9 août 2007

30 ans et pas toutes mes dents.

Je vais avoir trente ans ... et je me sens comme une coquille vide, un être sans rien ... Le néant absolu!

C'est grave, Docteur ?

des mots sans suite, des maux à trouer le ventre...
des solutions à court terme, pas de précisions sur le futur,
des envies ambivalentes, des réticences à tout.

des amis occupés, pris et sans passé,
des fantômes endormis, assoupis souvent.


Envie de rien, envieuse de tous...

Passage à vide du trentenaire ?




mardi 7 août 2007

Motus

tiens-les bien tes mots
lâche-les bien tes mots
les mots mordent, les mots tuent
tu les cherches tes mots
il se perdent les mots
dans une voie sans issue

je les gomme tes mots
je les digère salaud
je les mâche, tes mots crus
mais ils m'agacent ces mots
me traquacent c'est trop
je les efface ils refluent

ouvre voir ce qu'il sort

ils s'enchaînent les mots
se déchaînent les mots
se dégainent, se diffusent
en message les mots
je te mitraille de textos
de mots bleus de mot bruts

de travers de trop
de la fin le mot
le mot choque, petit frustre
ouvre voir ce qu'il en sort

ils me bersent tes mots
me bouleversent c'est beau
ils nous charment mais ils s'usent
boucle-la et puis dort


Seb Martel - Coitry?

Epilogue

J'aime ces mains, ces corps, ces nouvelles odeurs... ces nouvelles sensations, ces nouveaux contacts.

Avant, je prenais plus que j'en souffrais.

Aujourd'hui, j'ai mal quand cela s'arrête...