mercredi 23 avril 2008

Parce que... Résister

J'en crève.
D'une certaine façon, je me freine.
J'ai peur de l'idéalisme que je me fais de cette relation. peur de mélanger fantasmes et réalités. De croire que ce je veux est ce que j'ai.
Nos échanges sont troublants, tellement vrais qu'ils font/peuvent faire fuir.
Je résiste à cette envie de te dire que j'en crève de ne pas te voir ce week end, que je veux être à l'abri dans tes bras, écouter tes silences, me sentir moins seule en partageant nos angoisses. Placebo, guérir le mal par le mal. Sûrement, peut être... Mais tellement bon, tellement moins lourd. Je me prévois plein de choses à faire pour ce week end, pour masquer cette envie. Mais je sais déjà comment cela va finir. Que les échanges que nous avons cette semaine sonneront creux. Et que tu vas le ressentir, et en souffrir. Mais tu/on a(s) dit stop, doucement…
Alors je m'y teins, je tente…le ventre en boule... la gorge serrée.

vendredi 11 avril 2008

Parce que... Parenthèse...

Dans ces moments là, j'ai besoin de parenthèses.
Des moments privilégiés, simple comme un apéro dans un petit rade au coin de la rue.
Des moments inhabituels, fait d'inconnu et de plaisir.
Des moments hors du commun, partagés le temps de leur existence.
Des moments qui ne s'oublient pas, mais dont on ne parle pas.
Des moments qui ne sont pas affichés dans la « vraie » vie.
Des moments cachés, inavoués.
Des moments surtout inavouables.
Mais des moments qui me redonnent un brin de vie, en me perdant un peu plus.
Mais des moments qui font que le calme revient doucement.
Mais des moments qui me font sentir en vie et envie.
De la douceur des mots au plaisir des échanges.
Du partage sans contre partie.
Des moments où l'on s'oublie tous, sans avoir la crainte d'un réveil difficile.
Des moments qui ne mettent pas une barre dans le crane le lendemain.
Des moments qui laissent un goût de sucre dans la bouche, un goût de sel dans le cœur.
Des moments d'apaisement, où le reste n'existe plus, où l'on laisse passer que le meilleur sans chercher à éviter le pire.
Des moments où l'on se frôle, où l'on s'effleure sans s'ébranler.
Une parenthèse presque volée, une parenthèse presque non méritée.
Une parenthèse complémentaire mais pas accessoire.
Une parenthèse indispensable.