mercredi 26 novembre 2008

Parce que ... voilà...

Parce que c'était bien, Barcelone...
Parce qu'en fait, je n'ai plus grand chose à écrire... ni à dire...
Je laisse couler tout ça sur moi en ce moment, pas très envie ni de prendre du recul ni de poser ce qui se passe ou pas...
Parce que ça n'y changerai pas grand chose,
Parce qu'il y a encore un grand vide qui me rougit trop les yeux pour regarder autrement et autre chose.
Parce qu'au final, ça va... même si cela ne devrait pas, tant que ça...

PS : Ça m'a fait plaisir de te voir et bien plus encore.

jeudi 2 octobre 2008

Parce que ... envie10

J’ai parfois l’impression d’être comme une bête en cage.


Je me sens comme enfermée, enfermée en moi.


Envie de fracasser tout ça, de balancer par la fenêtre tout l’encombrant et de ne garder que le meilleur.

L’envie d’imploser aussi.


Et aussi, de plus en plus présente, l’envie de revivre ces moments qui m’ont apporté tant de désillusions, de tristesse, de souffrance mais rarement autant de sourires, de douceur et de confiance en moi.

De connaissance aussi.

Et d’amis aussi.

Même d’am… .


Puis aussi, l’envie d’aller plus loin, plus vite, de laisser court un peu à tous ce qui me passer par la tête parfois, un peu juste, pas trop… Il me manque un petit, tout petit, coups de main…


Et puis, je me dis que ces envies sont peut être pour des mauvaises raisons, alors j’en reste là avec elles…


Sauf qu’elles commencent à ne pas dater d’hier, à rester, à devenir indélébiles…


Sauf que des fois, souvent, j’en ai envie… et que la vie m’a montré récemment que remettre à demain n’était pas une si bonne idée que ça… qu’elle pouvait être plus courte que prévue aussi… Sans crier gare…


Alors…

vendredi 19 septembre 2008

Parce que... J+10



Toujours pas de mots, toujours peu de larmes, toujours beaucoup trop de monde pour moi...

Je survis dans un monde inconnu... Je ne me reconnais pas moi même...
J'ai vu des choses que je ne pensais jamais voir, pas si "jeune", pas déjà...
J'ai vu des choses qui m'ont fait au chaud au cœur,
J'ai entendu des gens parler, s'exprimer... et je les ai écouté.
J'ai vu des larmes qui ne sont pas les miennes, celles des autres... des surprenantes, des inattendues, des agaçantes...

J'ai qu'une hâte, me retrouver seule...
Mais alors toute seule... juste quelques heures... même quelques minutes...
Et enfin rentrer à Paris, dans l'anonymat quelques instants...
Que personne ne sache, que personne ne me renvoit cette image brouillée, que personne ne me juge, me dise, ou même me touche...


mardi 9 septembre 2008

Parce que ... mon père, ce héros...

"C'est _juste_ pas possible..."

J'entends cette phrase depuis plus de 24 heures maintenant...
Des voix qui s'éteignent à l'autre bout du fil, l'absence de mots...

...rien...
... _juste_ pas possible...

Pour moi, c'est _juste_ irréel, impensable, inimaginable...
J'ai l'impression d'être dans un mauvais film, ce n'est pas moi qui fait ces gestes...

...un automate...

Pour me convaincre, je repasse cette image derrière mes paupières...
Elles s'ouvrent humides,
et je sens la colère qui gronde à l'intérieur...

Ça va _juste_ être pas possible...

...Pourtant, mon héros...

mardi 2 septembre 2008

Parce que ... au bord de l'implosion...



… il vient de se marier …

Celui par qui tout a commencé...

Celui par qui tout est ce qu’il est aujourd’hui...

Le Roi, le Prince…


...Marié,

Coup dur (bas)



lundi 1 septembre 2008

Parce que ... Elle me plaît aussi...

Je replonge doucement, les yeux brillants, humides...

Je replonge dans ce que je fuis ... avec quelques années de sursit à mon actif, je le sens, cela vient, je n'y peux rien, plus rien...
Je n'ai jamais vraiment su comment faire, j'ai essayé, aujourd'hui, je me sens vide, vidée, sans substance, ... transparente ...

Ça ira mieux demain, après demain aussi, mais aujourd’hui, non.

J'ai mis les pieds dans le plat, je ne suis pas sure que cela sera suivi d'effet...
Il me parle d'avenir, de choses à construire, de ce que l'on voudrait... de ce qu'il me dit depuis le début presque...
De choses dont je suis plus qu'au courant, de sa vision, que j'ai appris à partager, parce qu'elle me plaît aussi...
De ce que l'on pourra faire dans 2, 3, 4 ans...

J'ai juste dit que c'était bien, mais qu'il y avait peut être autre chose à faire auparavant, qu'il y avait un truc quand même dont (presque) tout dépendait... Il a acquiescé, il a dit qu'il ferai...
Pas de planning, pas de méthodes, pas d'échéance... pas de stratégie, pas d'organisation... Rien...
J'avais mes larmes qui montaient, doucement, en faisant ma vaisselle et en l'écoutant derrière moi me confirmer cette absence de prévision...

Dans le vague, je le suis encore...

Construire sur des ruines, ça n'a jamais été facile...

Je ne finis jamais les choses, ... je n'ai pas changé tant que ça...

vendredi 29 août 2008

Parce que ... c'est reparti...

La vie va reprendre son cours...
Un peu d'appréhension, je ne sais comme réagir...
Je crois que je vais laisser faire, le laisser maître du jeu, au risque de ne pas pouvoir espérer ce que je veux...
C'est une carte importante qu'il a en main, une qu'il tient depuis quatre ans, maintenant...
Et ce n'est pas à moi de l'abattre, même si j'en rêve...
Elle est à lui... rien qu'à lui, c'est lui qui décide...
S'il décide...

Les vacances sont finies, enfin juste peut être...
Le soleil est lui aussi rentré chez lui, me laissant à peine moins pale qu'il y a quelques semaines...
Encore un été, encore un an de plus...

J'ai le cœur un peu serré, cette semaine dans mon chez moi qui est occupé par un autre n'a pas été aussi difficile que je le pensais...
Mais il faut que je refasse ma valise, que je laisse cet appartement à celui qui l'occupe en ce moment et que je retourne dans celui qui me ressemble un peu, mais qui est le sien...

J'ai longtemps vécu en faisant et défaisant mes cartons, aujourd'hui cela se limite à une valise, un sac avec un disque dur plein de ces choses importantes...

Comme quoi, je change aussi...

jeudi 14 août 2008

Parce que ... Gamine

Comme une petite fille, j'ai hâte, je deviens impatiente...
Je retrace ce que j'ai à faire d'ici demain, fin d'après midi...
J'en ai même oublié le dîner de ce soir...

Je rêve que la journée passe vite, très vite... Mais les minutes s'éternisent...
J'ai envie d'être demain, de mettre mes quelques habits dans cette valise...
Je me demande déjà comment tout ce que je veux prendre va rentrer dedans...
Est ce que j'ai vraiment besoin de ça ? Et ça ? Ah non, pas ça...!
Je prépare aussi la semaine d'après, s'organiser pour ne pas à avoir faire trop de navettes...

Et je n'ose même pas imaginer ces quelques jours au (j'espère) soleil.
Je m'arrête au voyage en train...
Je ne veux pas voir ce qui se passe après, je veux le vivre... je veux y être!!

Dans 5 minutes, je crois que je vais commencer à trépigner...

mardi 12 août 2008

parce qu'...enfin...


Déjà un an, un peu plus même.

Les choses ont changées, évoluées, tant bien que mal, doucement, très lentement,
Mais elles ont quand même été un peu bousculées.
Elles le seront (j'espère) encore...

Ce soir, j'ai repris le métro, un mois et demi que je vais au bureau en voiture, rarement voir jamais seule...
Long, très long, mais plongée dans un très bon livre, un où on aimerait être le héros !

Un petit sourire aux lèvres dans la rue, le casque sur les oreilles, seule, presque enfin...
Soirée cuisine tranquille à la maison qui n'est toujours pas la mienne, sans personne autour de moi, enfin...
ColocBis (parce qu'il y a un bis) ne comprend mon plaisir à rentrer vite, m'enfermer à double tours et respirer le calme de cet intérieur...
Il est tellement rarement calme et le sera encore moins après, qu'aujourd'hui, j'en profite avec allégresse... 
De nombreuses soirées sympa, avec des gens, sympa, toussa... 
Mais quel bonheur de s'entendre rêver, sans rien autour, en (presque) plein paris.
En attendant ce départ, pour ce là-bas, où je vais mettre mon monde en pause... enfin...
Vivre autre chose, autrement, sans crainte, pleine d'envie...
Enfin...

vendredi 1 août 2008

Parce que ... Lullaby

For your lady, something sweet,
A lullaby before she sleeps,
And if your lady should awake,
You’ll hold he in your arms again, again.

For your children, something sweet,
A lullaby before they sleep,
And if your children should awake,
You’ll hold them in your arms again, again.

It soon will be morning,
It soon will be morning again.

For your good self, something sweet,
A lullaby before you sleep,
And if you still should awake,
Then you will see the break of day,
Again, again, again, again.


Reef - Glow

vendredi 25 juillet 2008

Parce que ... Pile et Face

Coté face

Le normal des troupes est miné aujourd'hui.

Il fait gris, j'ai l'impression de revivre cette léthargie tous les ans, à la même époque, dans les mêmes conditions, mais aujourd'hui les raisons ne sont plus les mêmes. Il avance seul, réalise progressivement que c'est (enfin) (presque) fini. Qu'il est libre, détaché, que le lien a été rompu. Il réalise aussi sûrement que ce que je n'étais pas avant, je le deviens aujourd'hui : une chaîne. C'est en tout cas le rôle que je me sens poindre, que l'on me laisse entendre.

Pas une grosse entrave, mais quelqu'un qui, jusqu'à maintenant, était caché, donc donnait l'impression de ne pas être là.
Aujourd'hui, je commence à envisager de prendre une autre place, celle dont il m'a parlé au début, celle qu'il voulait que je prenne alors même que je ne savais pas trop quoi répondre, penser, à l'époque. Quand j'aborde le sujet, maintenant, je le sens loin. Je le sens vivre pour lui, pour ce qu'il était aussi avant, pour ce qu'il n'a pas fait à cause de... pour ce que je suis prête à partager, si jamais on me laisse l'occasion de le montrer, si jamais on a envie de le partager. Je l'accable de beaucoup de maux, je comprends imparfaitement ce qu'il peut vivre aujourd'hui, je reste patiente parce qu'il faut du temps pour reconstruire.

Sauf que je me rend compte aussi que l'on est plus au même niveau. J'ai la sensation d'avoir construit, avancer, aménager depuis tout ce temps, alors que lui n'a pas partagé ce qu'il a de plus cher au monde avec moi, l'essentiel, sa raison de vivre.

C'est là, la différence entre nous, c'est qu'il pourrai être ma raison de vivre, mais que moi, je ne pourrai jamais être la sienne, jamais.


Coté pile

J'ai envie de me jeter dans tes bras, pour qu'ils me protègent de tous ces vilains diables me venant en tête, qu'ils m'encerclent, m'enferment et me fassent vivre autre chose. J'ai envie de sentir ton odeur, ta peau, ta chaleur contre moi. J'ai envie d'être serrée si fort, que je ne puisse plus respirer normalement, tellement tout cela est irréel, impossible, mais tellement délicieux, interdit.

Le temps est long, la vie est mal foutue, la liberté n'est pas celle que j'aurai souhaité avoir. Succincte alors que tellement envie de pouvoir croiser ton regard fier et satisfait sur/de moi, parce que tu m'as appris, dis, écouté et accompagné.
Parce que j'ai envie d'être entre tes mains, cette victime consentante de t(out)es envies, plaisirs et désirs.
Parce que ce mois est long, et que cette semaine me semble déjà si courte...


Ce n'est pas parce qu'il y a le coté face, qu'il y a le coté pile, mais parce que je suis faite comme ça,
Ce n'est pas parce qu'il y a le coté pile que le coté face débloque, c'est juste que je suis comme ça...

Souffrir et aimer, donner et recevoir, être libre mais attachée, être conforme et tout son contraire.

La schizophrénie me guette depuis déjà trop longtemps...

mercredi 16 juillet 2008

Parce que ... ???

Mon agrégateur de flux est vide, je viens de terminer mon retard chez les A&T…
Page blanche…

Deux solutions :
- soit je travaille,
- soit je trouve de nouvelles tranches de vie à lire, à envier, à comparer, regarder…


Depuis des jours, je réponds à des gens qui désespèrent de vivre dans de meilleures conditions, juste un peu plus grand, juste un peu moins cher…
Et je n’ai pas de réponse à leur apporter, patience et longueur de temps…
Vide à défaut de page blanche.
Je ne comprends pas toujours comment ils en sont arrivés là, certains. Des accidents de vie, beaucoup… Mais aussi, pour moi, certaines inconsciences presque impardonnables. Sauf qu’aujourd’hui, je ne vis rien de ce qu’ils vivent, je ne sais rien de ce qu’ils ont connus et je ne pourrai supporter ce qu’ils acceptent.

Tout est donc relatif parfois. Juste le temps d’une impression.

mardi 8 juillet 2008

Parce que ... Retour...

Retour…
Mouvementé…
Étonnant, surprenant, inattendu alors qu’espéré depuis 3 ans,
Pas encore réellement de suite aujourd’hui,
Mais un peu tétanisée,
Paniquée…

Impossible de me dire qu’il va falloir en repasser par là pour vivre la suite…
Pas possible, pas envie…
Boule au ventre rien que d’y penser…
Alors je tente de ne pas y penser…
Cela gâche un peu le contenu de cette, quand même, bonne nouvelle…
Qui en est plus une pour lui que pour moi, cela ne doit pas être mon histoire mais la fin d’une partie de la sienne,
Sauf que je l’ai tellement vécue de l’intérieur, qu’elle est un peu à moi,
Sauf qu’elle a tellement de conséquence sur la suite, que je ne peux pas l’ignorer totalement,
Sauf que je l’ai tellement évincée tant elle n’en finissait pas d’arriver, tant elle s’est fait pleine de rebondissements et de retards, qu’aujourd’hui, ne l’ayant pas anticipée, c’est un peu la panique…
La suite, je l’ai attendue, rêvée, imaginée, sûrement fantasmée, et je l’attends encore même si je ne sais pas comment je vais la gérer, si je suis prête pour ça, ou pas…
Panique aujourd’hui parce qu’il y a la passerelle entre les deux : c’est elle qui me fait flancher…Car cette passerelle peut être dangereuse, violente, massacrante et que je ne me sens pas la force pour ne pas en tomber…
Je pensais avoir un été calme, pas trop torturé, et là, je sens déjà les moments de grande solitude face à cet ouragan, les moments d’angoisse à chaque sonnerie, à chaque pas inconnu.

Je me sens seule avec ça, je me sens incapable d’expliquer à quel point la possibilité de revivre ces instants me fait angoisser, me paralyse jusqu’aux doigts qui n’arrivent pas à non plus à décrire cet état…


Quinze jours de tranquillité encore semble t il, où un grand bout d’océan est mis entre nous… Mais quand cela sera juste une capitale, les secondes de sérénité deviendront rares… et d’ici là, il faut que j’arrive à partager cette angoisse, cette peur…


Même plus d’endroit où me cacher…

vendredi 20 juin 2008

Parce que... Vous n'allez même pas ...

... vous en apercevoir...

Je file au bord de l'Océan, quelques jours, peut être même quelques temps...

Qui sait, peut être un peu plus, de temps, pour écrire...

++

jeudi 12 juin 2008

Parce que ... 10...

Bien ...
A part dire que c'est un peu la misère en ce moment, je n'ai rien a dire !
Terrifiant, je ne prends même plus le temps, ce qui est plutôt pas mal, compte tenu de mon état général, cela m'évite de me poser trop de question...

Après le binz de l'entourage, il y a eu le binz chez moi, Murphy n'étant jamais très loin, il était probable que je n'y échappe pas...
Pour le moment, ça tient.. On ne sait pas trop comment, mais ça tient, c'est le principal... L'essentiel...

Tous les lits de toutes les maisons sont occupés, c'est une peu étrange comme sensation... Je vis dans deux endroits, je ne peux en appeler aucun chez moi... l'un ne l'est pas encore, l'autre l'est de moins en moins... Je vis dans une petite valise, dans un petit sac, me suffisant de plus en plus du minimum, perdant cette habitude d'avoir plein de grigri... s'alléger au maximum...

Plus que 10 jours à tenir, plus que 10 jours pour retrouver son bleu/gris, son calme ou sa tempête, son voile... plus que 10 jours avant de se causer seule à seule...

lundi 2 juin 2008

Parce que ... Faux contact

Les mains aux ressorts déglingués
Les pensées dézinguées
Les fils arrachés

Le froid d'une carcasse désoudée

Je sens des faux contacts
dans le métal de mes circuits
A défaut de contact
la lumière s'est évanoui

Les lèvres aux paroles bien brossées
Le regard dévissé
Les fils arrachés

Le reflet désarticulé

Je sens des faux contacts
dans le métal de mes circuits
A défaut de contact
la lumière s'est évanoui

Des mains aux ressorts déglingués
Des pensées dézinguées
Les fils arrachés

jeudi 22 mai 2008

parce que ... binz

Aie aie aie... 
Une sensation étrange, une semaine étrange...
Qui y a t'il dans l'air ? Un soupçon d'orage qui ne veux pas éclater ?
Une multitude de choses en tête qui ne veux pas trouver le chemin de la sortie, de mes doigts, de la réalisation. 

C'est légèrement le chaos autour de moi, et je vis ça comme ça, comme une fatalité, qui ne me touche pas, ne me regarde pas, mais qui pourtant occupe pas mal mon esprit.
Je ne trouve plus les mots aux maux, je ne trouve plus les mots tout court. 

J'aimerai parfois (souvent) vivre dans un monde sans paroles, sans obligation de parole. Un monde où il est possible de se taire quand on sait mais que l'on a aussi rien à dire, de plus, de mieux, de réconfortant, de rassurant. parce que l'on sait déjà, d'avance, que c'est un pseudo mensonge de mauvaise augure... parce que ça ressemble à une obligation, à une politesse, un devoir... et qu'il n'y a rien de plus banal et détestable...

Un monde de silence, où seul le regard suffit à faire passer tout ce que l'on a là, de coincer au fond du coeur, que tout ce que l'on peut lui apporter, on l'apportera, que tout ce que le peux donner comme soutien, on le donnera, mais que l'on peux pas faire à sa place, et surtout que l'on ne veux pas faire à sa place. parce que pour tout ça, il faut de la force, de la conviction, de la détermination... et que nos réserves sont déjà un peu à sec...

mercredi 14 mai 2008

Parce que ... Grrrr ...

Tout m’énerve aujourd’hui.

Tout ce que je déteste dans mon boulot est en train de m’exploser à la figure… Pas forcément ce que je déteste d’ailleurs. Juste les attitudes de ceux qui m’entourent…

Tout ça, au moment même où je reçois THE courrier, que j’attends depuis, au moins quelques années, concrètement depuis 5 mois… Je savais bien que ça allait me perturber un peu ce truc : rentrer dans la norme, être comme les autres, dépendre de la volonté du dessus, devoir de réserve et autres conneries…

J’étais bien dans mon statut de précaire, un sentiment (juste un sentiment) de ne pas appartenir à ça… de ne pas être comme eux, une différence…

Sauf que la précarité, c’est bien au début, ça va un peu… A un moment, disons que l’attrait de la stabilité - professionnelle - se fait ressentir… Chose faite aujourd’hui, de façon très imparfaite encore mais avec une attache relativement bien fixée.

Je ne sais pas si maintenant, j’aurai plus voix au chapitre, j’aurai plus mon mot à dire, à faire entendre, plus loin que les sphères habituellement utilisées.

Mais en tout cas, je suis sure que ça ne va pas me faire fermer ma grande bouche de râleuse, et que je pesterais toujours autant contre ce qui me fait détester ce lieu, que je ferai toujours un peu ce que je peux pour que ça se passe mieux.

Après tout, mes précédents collègues avaient vu juste, le jour où j’ai arrêté de râler dans les couloirs, c’est le jour où j’ai su que je partais… Ici, c’est pareil, le jour où je ne pesterais plus, c’est que j’aurai trop pesté … dans le vide.

Grrrr, zut, je deviens comme tout le monde !

mercredi 23 avril 2008

Parce que... Résister

J'en crève.
D'une certaine façon, je me freine.
J'ai peur de l'idéalisme que je me fais de cette relation. peur de mélanger fantasmes et réalités. De croire que ce je veux est ce que j'ai.
Nos échanges sont troublants, tellement vrais qu'ils font/peuvent faire fuir.
Je résiste à cette envie de te dire que j'en crève de ne pas te voir ce week end, que je veux être à l'abri dans tes bras, écouter tes silences, me sentir moins seule en partageant nos angoisses. Placebo, guérir le mal par le mal. Sûrement, peut être... Mais tellement bon, tellement moins lourd. Je me prévois plein de choses à faire pour ce week end, pour masquer cette envie. Mais je sais déjà comment cela va finir. Que les échanges que nous avons cette semaine sonneront creux. Et que tu vas le ressentir, et en souffrir. Mais tu/on a(s) dit stop, doucement…
Alors je m'y teins, je tente…le ventre en boule... la gorge serrée.

vendredi 11 avril 2008

Parce que... Parenthèse...

Dans ces moments là, j'ai besoin de parenthèses.
Des moments privilégiés, simple comme un apéro dans un petit rade au coin de la rue.
Des moments inhabituels, fait d'inconnu et de plaisir.
Des moments hors du commun, partagés le temps de leur existence.
Des moments qui ne s'oublient pas, mais dont on ne parle pas.
Des moments qui ne sont pas affichés dans la « vraie » vie.
Des moments cachés, inavoués.
Des moments surtout inavouables.
Mais des moments qui me redonnent un brin de vie, en me perdant un peu plus.
Mais des moments qui font que le calme revient doucement.
Mais des moments qui me font sentir en vie et envie.
De la douceur des mots au plaisir des échanges.
Du partage sans contre partie.
Des moments où l'on s'oublie tous, sans avoir la crainte d'un réveil difficile.
Des moments qui ne mettent pas une barre dans le crane le lendemain.
Des moments qui laissent un goût de sucre dans la bouche, un goût de sel dans le cœur.
Des moments d'apaisement, où le reste n'existe plus, où l'on laisse passer que le meilleur sans chercher à éviter le pire.
Des moments où l'on se frôle, où l'on s'effleure sans s'ébranler.
Une parenthèse presque volée, une parenthèse presque non méritée.
Une parenthèse complémentaire mais pas accessoire.
Une parenthèse indispensable.

mardi 25 mars 2008

Parce que ... Panne... A suivre ...

J'ai du perdre un truc en cours de route... Je reviens !

vendredi 7 mars 2008

Parce que... 7 ans ...

De répit, de plus …

Ni plus ni moins que 7 ans.

Je n’ai pas la sensation d’être resté la même, sans pour autant avoir changé du tout au tout.

Je n’ai pas le sentiment que c’est à partir de ce moment là que j’ai changé, mais plus grâce à lui, depuis ¾ ans.

7 ans et pourtant je revois certaines images comme si c’était hier. Les émotions sont différentes, mais comme un secret, elles restent en place, indélébiles.

7 ans, sans regret, ni remords…

Juste un constat, heureux constat...

lundi 18 février 2008

Parce que .... Haïku...

Je n'ai jamais mangé
De pyjama
Aussi doux que le tien,
Aussi doux que le tien.

mardi 12 février 2008

Parce que ... Bashung

Madame rêve d'atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices
Des formes oblongues
Et de totems qui la punissent

Rêve d'archipels
De vagues perpétuelles
Sismiques et sensuelles

D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel

On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin

Madame rêve ad libitum
Comme si c'était tout comme
Dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d'apesanteur
Des heures des heures
De voltige à plusieurs

Rêve de fougères
De foudres et de guerres
A faire et à refaire

D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel

On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin

Madame rêve
Au ciel
Madame rêve
Au ciel
Madame rêve

mercredi 6 février 2008

Parce que ... ça sert, là...

Mon chez moi est en train de devenir celui d’un autre.

Celui où je vis quotidiennement n’est pas réellement le mien.

Et je passe le temps qui me reste ailleurs.

Le seul endroit un peu près stable est l’Usine, encore cette fois.

Usine où je laisse toute l’énergie que j’ai en ce moment, où je me réfugie un peu, même si, comme toujours, elle m’irrite au plus haut point sur certains aspects. Elle a juste l’avantage d’avoir son lot de connu rassurant.

J’ai toujours ses petits bouleversements en moi, qui m’attire de plus en plus, qui m’intrigue toujours, et qui prennent de plus en plus naissance dans le réel. Je ne sais pas si c’est une réelle envie, une réelle « nature » ou juste un jeu de plus, une aventure, une découverte qui perdra tout goût au fur et à mesure.

Une crainte grandit en parallèle… Ne pas le faire souffrir, ne pas lui faire de mal, ne pas perdre ce qu’il est en train de me donner. Je connais son visage depuis bientôt 5 ans, je commence juste à le connaître lui, de ses habitudes, ses manies, ses peurs et ses doutes aussi deviennent visibles. Il m’offre un espace et une place depuis si longtemps vacante, il baisse de plus en plus ses gardes, il ouvre de plus en plus sa vie. Mais en retour, je ne suis pas capable d’autant. Il le sait, le sait depuis toujours. L’accepte ?

Le beurre, l’argent du beurre, la crémière, le crémier, la boutique aussi…

Il y a tout et son contraire… sans faire de dégât…

vendredi 1 février 2008

Parce que ... Idylle


Est-ce que si on l'avait fait On se ferait l'effet Que l'on se fait chaque fois Si on l'avait fait On se ferait l'effet que l'on se fait Dès que j'te vois Dès que j'te vois, j'sais que c'est toi Dès que tu me vois, tu sais que c'est moi Est-ce que si on l'avait fait On se ferait l'effet Que l'on se fait chaque fois Si on l'avait fait On se ferait l'effet que l'on se fait J'avoue ce jeu me tue Si tu me dis adieu Dès que j'te vois, j'sais que c'est toi Ce vous ce je ce tu Qui joue avec le feu Dès que j'te vois, je sais que c'est toi Je ne résiste plus J'ai vu dans ton regard Des remords disparus Je rentre, il est trop tard Est-ce que si on l'avait fait On se ferait l'effet Que l'on se fait chaque fois Si on l'avait fait On se ferait l'effet que l'on se fait

lundi 21 janvier 2008

Parce que ... ni plus, ni moins... ou l'inverse...

C’est un peu le binz, dans ma tête, dans mon cœur et dans mon…

Il n’y a que dans mon appart où ça ne l’est pas en ce moment.
J-7 avant arrivée de Coloc, j’ai fait du rangement par le vide…en tentant de faire le vide dans ma tête.
De la place pour Coloc, pas beaucoup d’espace dans mes méninges.

Je ne sais absolument plus où j’en suis… à la différence que d’habitude, cela me fait flipper… Aujourd’hui, je cloisonne encore plus, je prends ce qui ne me fait pas souffrir et je ne déverse plus mes m(ots)aux sur cette page.

Je souris dans le métro, je souris d’arriver à l’Usine, c’est le seul endroit où le foutoir est organisé, et plutôt maîtrisé.

A suivre…

samedi 5 janvier 2008

Parce que ... Justement, ce n'est pas vrai.

Parce que ... ce n'est pas mon problème puisque ce n'est pas un problème.
Parce que ... je réagis au quart de tour, et souvent mal,
Parce que ... j'étais heureuse de passer ce moment avec toi,
Parce que ... j'avais envie de ce plateau d'huîtres entre nous deux,
Parce que ... j'aime t'écouter raconter tes histoires,
Parce que ... j'aime passer du temps avec toi,
Parce que ... j'aime te regarder changer d'expression après un coup de fil et te mettre à cogiter,
Parce que ... je suis fan quand tu me demandes des info "pro", qui t'auraient demandé trois clics sur le net,
Parce que ... j'aime aussi quand tu me provoques, que tu me cherches et que tu me trouves,
Parce que ... j'adore tes "coucou" derrière la caméra et qu'à chaque fois ça marche, tu me fais rire,
Parce que ... j'aime tes blagues vaseuses, tes défis à la con et autres jeux débiles,
Parce que ... tu en sais beaucoup plus sur moi que la plupart de ceux qui m'entoure,
Parce que ... j'ai confiance en toi,
Parce que ... je t'ai aussi dis quelque chose qui t'as au moins fait sourire...
Parce qu' ... il y a encore des milliers de choses que j'aime partager avec toi,
Parce que ... tout ça,
Parce que ... des fois, souvent, je ne sais pas trop quelle est ma place,
Parce que ... cela ressemble à une justification pas terrible et certainement inutile,
Parce que ... j'ai quand même envie que tu la lises et que tu le saches,
Parce que ... je ne fais pas la tête, juste un peu triste...

Tout ça, parce que ... c'est toi et moi...
Et que c'est important pour moi...

Parce que ... Bzc