mardi 8 juillet 2008

Parce que ... Retour...

Retour…
Mouvementé…
Étonnant, surprenant, inattendu alors qu’espéré depuis 3 ans,
Pas encore réellement de suite aujourd’hui,
Mais un peu tétanisée,
Paniquée…

Impossible de me dire qu’il va falloir en repasser par là pour vivre la suite…
Pas possible, pas envie…
Boule au ventre rien que d’y penser…
Alors je tente de ne pas y penser…
Cela gâche un peu le contenu de cette, quand même, bonne nouvelle…
Qui en est plus une pour lui que pour moi, cela ne doit pas être mon histoire mais la fin d’une partie de la sienne,
Sauf que je l’ai tellement vécue de l’intérieur, qu’elle est un peu à moi,
Sauf qu’elle a tellement de conséquence sur la suite, que je ne peux pas l’ignorer totalement,
Sauf que je l’ai tellement évincée tant elle n’en finissait pas d’arriver, tant elle s’est fait pleine de rebondissements et de retards, qu’aujourd’hui, ne l’ayant pas anticipée, c’est un peu la panique…
La suite, je l’ai attendue, rêvée, imaginée, sûrement fantasmée, et je l’attends encore même si je ne sais pas comment je vais la gérer, si je suis prête pour ça, ou pas…
Panique aujourd’hui parce qu’il y a la passerelle entre les deux : c’est elle qui me fait flancher…Car cette passerelle peut être dangereuse, violente, massacrante et que je ne me sens pas la force pour ne pas en tomber…
Je pensais avoir un été calme, pas trop torturé, et là, je sens déjà les moments de grande solitude face à cet ouragan, les moments d’angoisse à chaque sonnerie, à chaque pas inconnu.

Je me sens seule avec ça, je me sens incapable d’expliquer à quel point la possibilité de revivre ces instants me fait angoisser, me paralyse jusqu’aux doigts qui n’arrivent pas à non plus à décrire cet état…


Quinze jours de tranquillité encore semble t il, où un grand bout d’océan est mis entre nous… Mais quand cela sera juste une capitale, les secondes de sérénité deviendront rares… et d’ici là, il faut que j’arrive à partager cette angoisse, cette peur…


Même plus d’endroit où me cacher…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme c'est étrange, ce vocabulaire employé, ces dates, cette tonalité... si familière. Un sentiment très étrange de déjà vécu.