jeudi 22 mai 2008

parce que ... binz

Aie aie aie... 
Une sensation étrange, une semaine étrange...
Qui y a t'il dans l'air ? Un soupçon d'orage qui ne veux pas éclater ?
Une multitude de choses en tête qui ne veux pas trouver le chemin de la sortie, de mes doigts, de la réalisation. 

C'est légèrement le chaos autour de moi, et je vis ça comme ça, comme une fatalité, qui ne me touche pas, ne me regarde pas, mais qui pourtant occupe pas mal mon esprit.
Je ne trouve plus les mots aux maux, je ne trouve plus les mots tout court. 

J'aimerai parfois (souvent) vivre dans un monde sans paroles, sans obligation de parole. Un monde où il est possible de se taire quand on sait mais que l'on a aussi rien à dire, de plus, de mieux, de réconfortant, de rassurant. parce que l'on sait déjà, d'avance, que c'est un pseudo mensonge de mauvaise augure... parce que ça ressemble à une obligation, à une politesse, un devoir... et qu'il n'y a rien de plus banal et détestable...

Un monde de silence, où seul le regard suffit à faire passer tout ce que l'on a là, de coincer au fond du coeur, que tout ce que l'on peut lui apporter, on l'apportera, que tout ce que le peux donner comme soutien, on le donnera, mais que l'on peux pas faire à sa place, et surtout que l'on ne veux pas faire à sa place. parce que pour tout ça, il faut de la force, de la conviction, de la détermination... et que nos réserves sont déjà un peu à sec...

mercredi 14 mai 2008

Parce que ... Grrrr ...

Tout m’énerve aujourd’hui.

Tout ce que je déteste dans mon boulot est en train de m’exploser à la figure… Pas forcément ce que je déteste d’ailleurs. Juste les attitudes de ceux qui m’entourent…

Tout ça, au moment même où je reçois THE courrier, que j’attends depuis, au moins quelques années, concrètement depuis 5 mois… Je savais bien que ça allait me perturber un peu ce truc : rentrer dans la norme, être comme les autres, dépendre de la volonté du dessus, devoir de réserve et autres conneries…

J’étais bien dans mon statut de précaire, un sentiment (juste un sentiment) de ne pas appartenir à ça… de ne pas être comme eux, une différence…

Sauf que la précarité, c’est bien au début, ça va un peu… A un moment, disons que l’attrait de la stabilité - professionnelle - se fait ressentir… Chose faite aujourd’hui, de façon très imparfaite encore mais avec une attache relativement bien fixée.

Je ne sais pas si maintenant, j’aurai plus voix au chapitre, j’aurai plus mon mot à dire, à faire entendre, plus loin que les sphères habituellement utilisées.

Mais en tout cas, je suis sure que ça ne va pas me faire fermer ma grande bouche de râleuse, et que je pesterais toujours autant contre ce qui me fait détester ce lieu, que je ferai toujours un peu ce que je peux pour que ça se passe mieux.

Après tout, mes précédents collègues avaient vu juste, le jour où j’ai arrêté de râler dans les couloirs, c’est le jour où j’ai su que je partais… Ici, c’est pareil, le jour où je ne pesterais plus, c’est que j’aurai trop pesté … dans le vide.

Grrrr, zut, je deviens comme tout le monde !