mercredi 28 novembre 2007

Parce que ... Rengaine ...

Je manque d'oxygène, je fume trop...
Je ne ressemble plus à rien, je ne suis même plus blanche tellement je deviens transparente...
Je révise, je bosse, je lis ...
Je bosse même la nuit... dans mes rêves, enfin, là ça tient du cauchemars...

Je m'épuise pour rien...
La gorge nouée... le doute, le mal de ventre...

Pas de courage... pas de force... pas d'envie...

Immédiateté, instantané, rapidité, consommation...

Je radote...

mardi 20 novembre 2007

Parce que ... Pour changer...



J’ai le cœur au bord des lèvres. Les larmes au bord des yeux…

Ce n’est pas la grande forme olympique aujourd’hui.

Je m’épuise de ce climat ambiant, j’essaie de garder la tête un peu près haute alors que je n’ai qu’une envie, c’est de fondre en larmes à la moindre occasion. C’est d’ailleurs ce qu’il est en train de se produire, là, tout de suite, maintenant, en essayant de trouver des mots qui ressemblent à ces put*** de maux.

J’ai envie que quelqu’un me dise que je suis la plus forte et que je vais tous les écraser. J’ai envie d’y croire, j’ai envie d’être celle là. Je ne l’ai jamais été… Les apparences sont parfois si trompeuses.

J’ai envie d’être celle que je sais parfois jouer, dans des moments précis, trop ponctuels.

J’ai envie que tout arrête de tourner en même temps… Chaque chose en son temps et une chose à la fois.

Et puis, je vais aussi arrêter d’écrire là tout de suite, ce truc qui ressemble à rien et qui provoque des torrents sur mes joues, alors que je suis à l’Usine, et que je n’ai surtout pas envie de craquer ici.

D’ailleurs, il ne faut pas que je craque, tout court. Pas avant 10 jours.


jeudi 15 novembre 2007

Parce que... Quand même...

Oui oui, je révise, je ne fais que ça... avec le boulot... et dormir... (enfin, presque)

D'ailleurs, là tout se suite maintenant, en recherchant des cours dans le fond de ma commode, je suis tombée sur cet agenda que j'avais avant, où je mettais tous les trucs importants, des dates, des post it, des photo etc ...
Cet agenda, je l'ai laissé comme ca depuis cette période qui avait été particulièrement éprouvante en 2003... Départ d'un boulot qui me plaisait mais qui me bouffait de partout, pour un boulot mieux payé mais encore pire, trouvage du boulot actuel (et même si je bave dessus, je l'aime bien!) et cette période de patachonage assez intense, avec des prénoms inscrits un peu partout, des soirées, des adresses, des gens passés vite dans ma vie sans trop de traces, d'autres vites mais avec plein de traces, et puis l'apparition progressive de ce prénom qui est collé au mien maintenant pour mon entourage proche...

Cet agenda, il retrace une période où ce n'était pas la cata, mais ça aurait pu l'être en un rien de temps. Je l'ai regardé quelque fois depuis...

Et aujourd'hui, c'est la première fois, où en l'ouvrant j'avais le sourire, et en le refermant, je l'avais encore...

Tout n'est pas gagné, bien au contraire, tout n'est pas figé non plus... Mais tout a continué, mine de rien, sans trop de mal, sans trop de souffrance...

Le temps passe et ne se ressemble pas... Maintenant, les mails et le blog font office de mémoire...

Mais si je reprenais cette vieille habitude de l'avoir toujours avec moi ... lui, ou un autre... histoire de voir que ce n'est pas si mal, tout le temps...




mercredi 7 novembre 2007

Parce que... Pas envie, pas envie!!!

Mais pas le choix !

Je savais bien que ça allait être une mauvaise journée aujourd'hui...
Je savais bien que je n'aurai jamais du regarder sur ce site internet avant le déjeuner...
Je savais bien que je risquais (quand même) d'y voir mon nom...
Je savais bien que le répit allait être de courte durée...

Alors pourquoi suis je si maso... hein ?!

Bon, bah voilà, c'est reparti pour trois semaines de bachotage, d'angoisse et d'usine en parallèle...
Tout ne va pas être possible...

Et vous savez quoi ... J'AI PAS ENVIE !!!!

mardi 6 novembre 2007

Parce que ... Sur un nuage sans fil...

Les mots sans si peu présents en ce moment… Je suis dans un brouillard assez indescriptible… Pas de malaise, pas de bien être non plus.
Une sorte de regard lointain sur ce qui m’entoure, sur ce qui me fait…
Une attente sans fin/faim qu’il se passe quelque chose, de bien, de juste…

Les derniers temps n’ont pas été si difficiles, inattendus plus… si peu attendus en somme… Différents de ce qu’ils auraient du être, mais ce n’est pas moi qui ai été amputée.

Hier matin, autre nouvelle cruelle dans mon entourage… des pleurs au bout du fil que je n’ai pas réussi à consoler, car ils ne le sont pas, consolables. Ils sont compréhensibles, vrais, sincères… et touchants... Des pages se tournent loin de moi, mais parfois cela a plus d’écho encore…

Je me dis, enfin justement, je m’empêche de penser que cela pourrait être une page de chez moi… Ne surtout pas y penser… Il y a déjà eu trop de déchirures pour qu’une nouvelle soit acceptable un jour proche.

J’ai passé du temps avec Phi ce week end… Toujours aussi étrange… toujours aussi agréable aussi. Il m’est si étranger, si fermé… et je me sens moins seule et fragile avec ce qui me ronge quand je suis avec lui… Mais ce petit con m’a fait boire beaucoup trop de mojito… Catharsis… Je ne sais pas encore quelles seront les conséquences… Je ne les appréhende pourtant que très peu… Je lui fais confiance. Il est un des seuls qui a le droit de me dire les vérités qui font mal sans que je le déteste instantanément.

J’aimerai bien dormir un peu… mes nuits sont si peu emplie de sommeil en ce moment , sans que je ne sache pourquoi, alors que je le cherche, tellement… Rien de précis, là aussi je suis dans le brouillard… Juste passer une nuit complète, sans ouvrir l’œil et être en forme à la sonnerie du réveil histoire de passer une journée les yeux un peu plus ouverts…

Je file prendre mon métro, en essayant d’être plus douée que ce matin… et ne pas louper ma station…

jeudi 1 novembre 2007

Parce que ... Ce qui nous sépare



Ce qui nous sépare

C’est une manière de voir,

Une certaine façon,

De choisir ses opinions.

Si j’ai du mal à sourire,

C’est parce qu’à force de te découvrir,

J’ai peur de me mettre à cerner,

Les idées dont tu t’es entiché.

Dis toi qu’à force de …

Remplacer arabe par reubeu,

Et reubeu par maghrébin,

Tu finiras par parler

Avec les mains

Que ça vaut pas la peine de rougir

En te demandant lequel choisir,

Alors que le type, gars, ou bonhomme,

Conviennent très bien.

Tu fais comme cette mauvaise mère

Qui dit a son fils,

Que c’est bien le fils de son père

Parce qu’il a pété l’étagère.

Et si le fils la répare,

Un nouveau placard,

La mère se contente de se taire.

Ce qui nous sépare,

C’est une manière de croire

En des idées de l’an 40

Qu’a du te refiler ta vieille tante.

Si j’ai du mal à dormir,

C’est que je m’efforce de ne plus me souvenir

D’une de tes si jolies phrases,

Aussi sensée qu’un cerveau sans cases.

Je revois...

La tête de ce chanteur

Dans un passage télé,

Qui déclare tristement

Sa séropositivité.

T’ouvres les deux yeux bien grands,

Ça fait deux ans maintenant

Et tu dis, étonné :

« Ah bon il est pédé ? »

Je pensais qu’on pouvait entendre ça

Que dans les maisons de retraite,

Les petits bistrots à l’ancienne

Ou bien dans les rangs du FN.

Dit toi que ça me fait franchement paniquer

De te voir à ce point décalé.

Qu’est ce que ce sera dans 10 ans ?

Tu viens juste d’avoir 20 ans.

Ce qui nous sépare

Y en a sûrement dans le fond de tes tiroirs,

Caché dans un coin de ton salon,

Impatient de te rendre un peu moins con.

Si j’ai du mal à te le dire

C’est parce qu’il vaut mieux le découvrir

Seul

Mais seulement voilà d’après moi

Un tien vaut mieux que tu l’auras.

Tu l’auras ta maison,

Tes broderies sur les murs

Et ton allée dallée, sur le gazon

Une belle petite épouse

Avec ses crises de blues

« Mon dieu, notre enfant fume-t-il ou non ? »

Tu l’auras ta place,

Professionnel efficace

Finit le bon vieux temps,

Il doit aller de l’avant

Quitte à laisser sur le bas-côté

Deux de tes potes plumés,

Tes problèmes d’argent

Dictent tes sentiments.

Tes ennuis s’effacent

Et tes amis passent,

Tu construits ta vie

Sur un capital terni

Par un manque d’instruction

De courage et de passion,

Quel joyeux topo

Tu peux monter plus haut ?

Ce qui nous séparait

Ce n’était pas plus large

Qu’une allée d’hortensia

Dans une querelle de voisinage.

2 ou 3 idées étriquer

Comme le costume d’un banquier

Le moment où l’on comprend

Qu’il est temps

De choisir son camp.

Batlik