mercredi 6 février 2008

Parce que ... ça sert, là...

Mon chez moi est en train de devenir celui d’un autre.

Celui où je vis quotidiennement n’est pas réellement le mien.

Et je passe le temps qui me reste ailleurs.

Le seul endroit un peu près stable est l’Usine, encore cette fois.

Usine où je laisse toute l’énergie que j’ai en ce moment, où je me réfugie un peu, même si, comme toujours, elle m’irrite au plus haut point sur certains aspects. Elle a juste l’avantage d’avoir son lot de connu rassurant.

J’ai toujours ses petits bouleversements en moi, qui m’attire de plus en plus, qui m’intrigue toujours, et qui prennent de plus en plus naissance dans le réel. Je ne sais pas si c’est une réelle envie, une réelle « nature » ou juste un jeu de plus, une aventure, une découverte qui perdra tout goût au fur et à mesure.

Une crainte grandit en parallèle… Ne pas le faire souffrir, ne pas lui faire de mal, ne pas perdre ce qu’il est en train de me donner. Je connais son visage depuis bientôt 5 ans, je commence juste à le connaître lui, de ses habitudes, ses manies, ses peurs et ses doutes aussi deviennent visibles. Il m’offre un espace et une place depuis si longtemps vacante, il baisse de plus en plus ses gardes, il ouvre de plus en plus sa vie. Mais en retour, je ne suis pas capable d’autant. Il le sait, le sait depuis toujours. L’accepte ?

Le beurre, l’argent du beurre, la crémière, le crémier, la boutique aussi…

Il y a tout et son contraire… sans faire de dégât…