mercredi 23 avril 2008

Parce que... Résister

J'en crève.
D'une certaine façon, je me freine.
J'ai peur de l'idéalisme que je me fais de cette relation. peur de mélanger fantasmes et réalités. De croire que ce je veux est ce que j'ai.
Nos échanges sont troublants, tellement vrais qu'ils font/peuvent faire fuir.
Je résiste à cette envie de te dire que j'en crève de ne pas te voir ce week end, que je veux être à l'abri dans tes bras, écouter tes silences, me sentir moins seule en partageant nos angoisses. Placebo, guérir le mal par le mal. Sûrement, peut être... Mais tellement bon, tellement moins lourd. Je me prévois plein de choses à faire pour ce week end, pour masquer cette envie. Mais je sais déjà comment cela va finir. Que les échanges que nous avons cette semaine sonneront creux. Et que tu vas le ressentir, et en souffrir. Mais tu/on a(s) dit stop, doucement…
Alors je m'y teins, je tente…le ventre en boule... la gorge serrée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est étrange, je pensais que c'était toi. TOI. Toi qui parle exactement comme ça, qui m'a dit ces choses, très fortes, définitives et formidables, celles qu'un homme souhaite par dessus tout entendre, savourer et puis ces autres, que je ne sais pas entendre, que je refuse d'entendre. Et puis, le temps, qui passe, qui efface un peu. Et tes photos, que j'ai rangé, pour ne pas encore souffrir. Et ces "adieu, pardon, je t'aime", qui me sont encore difficiles à admettre.
Troublant, idéal, mélange de fantasmes et de réalité, Nous (tu, je) avons dit stop, alors que nous bredouillions un encore, un après, un je veux.
Coincidences des relations, coincidences de la vie...
Je reprends mon chemin.

A@T a dit…

ça résonne. Tes mots me serrent.

Cécile a dit…

.. le malaise de l'impression de deja vécu il y a si peu de temps.