mardi 2 octobre 2007

Parce que ... vide...

Ce n'est pas qui ne se passe rien, mais presque...
J'ai tenté d'arrêter de voir ce qui se passe autour pour ne me concentrer sur une chose, qui, dans un un petit mois sera finie, pour la première étape seulement, j'espère.
Je n'ai qu'effleuré la question de "si c'était la seule..." Je ne cherche pas trop à savoir...
Je sais déjà, cela sera difficile mais peut être pas tant que ça... cela sera compliqué mais plus autant que ça. Je le prendrais mal, sûrement, mais moins que je le pourrai/devrais.
Je m'éloigne de toi ou c'est toi qui t'éloigne de moi ? Je ne sais plus par quel sens te prendre, te parler, t'éviter ou pas.
Je ne veux pas me retrouver dans une conversation où tu baisses la tête sans savoir quoi me répondre alors que tu as tant de choses à me dire. Je ne veux pas te voir te fermer à mes questions, alors que je sais que tu as toutes les réponses. Je ne veux pas te voir me dire ce que je sais...
Je veux juste que tu sois là, fort pour nous deux, comme j'ai pu l'être pour toi quand tu étais si mal, si embrumé, si pris dans mille feux, que tu ne savais plus qui tu étais ni qui tu voulais être. J'aimerai que l'on soit un tout, un ensemble, deux individus si différents qui se complètent.
J'aimerai que tu es la force de mon amour, que je te donne si mal mais que tu ne prends même plus la peine de regarder.
Tu m'as appris de nombreuses choses, fait vivre différemment, apprécier ce que j'ai face à ce que je n'ai pas.Je te sens vide aujourd'hui, près à vivre autre chose, autrement et sans moi...parfois même presqu'en colère... Je me sens seule face à toi qui attends je ne sais si peu quoi...
Je ne sais plus si je dois accepter de me partager encore, de quitter ta vie ces quelques jours par mois pour que tu retrouves celle qui parle du passé... Je ne sais plus si je dois attendre qu'elle devienne progressivement celle du future, j'ai la sensation de faire de moins en moins partie du futur...
Je m'investis dans cette chambre alors que je sais que je ne verrai jamais leurs yeux s'illuminer quand ils pousseront la porte. Je leur mets de moi sans un mot, sans une odeur, sans un signe, juste des couleurs qu'ils ne verront même pas, ni toi.
Je lance des pics, de perches, des poteaux qui retombent dans un bruit sourd...
Je tourne en rond, je ne me concentre sur rien alors que je devrais l'être sur tout...Parfois, souvent, je n'ose même plus te parler... par peur de te blesser ou de me faire mal...
Je te questionne du regard... Mes yeux se voilent de plus en plus...
Je crois que je t'aime, je le crois, j'en pleure plus souvent que je n'en ris, ces derniers temps.D'ici un mois, nous aurons chacun franchi une étape importante, individuellement, l'un à côté de l'autre...
Ce sera l'heure du dépot des armes, l'heure de poser les yeux sur ce qui ne se passe plus...
Je crois que tu attends que cela se passe pour mieux me dire au revoir...
Je ne sais pas, encore une fois...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je trouve ça incroyablement triste. Surement parce que j'ai déjà ressenti des bribes de ça.
Et cette phrase en particulier.
Je m'investis dans cette chambre alors que je sais que je ne verrai jamais leurs yeux s'illuminer quand ils pousseront la porte.

Anonyme a dit…

Je suis inquiet

Anonyme a dit…

moi je crois que même si en face il baisse la tête sans savoir quoi répondre, tu dois oser poser tes questions et hurler tes peurs. on s'en choppe des cancers de rien dire et de prendre sur soi.

si vraiment tu crois que tout est perdu, essaye au moins d'avoir tes réponses. de quoi t'alléger pour plus tard.

courage miss

MaCaDaM PaLiSSaDe a dit…

@Adrian : triste oui, surement. Mais je les fait quand même les arangements dans cette si petite chambre.
@Ombre : rassuré ...? bzc
@Rocket : merci, vraiment.